Escenarios para el turismo en los horizontes 2025, 2035 y 2050

Abstract

El milagro del excepcional crecimiento del turismo desde el final de la Segunda Guerra Mundial se ha convertido en un espejismo con la COVID19. ¿Tenemos que creer en su eterna resiliencia? ¿Veremos sus límites? Esta tesis doctoral supone que el turismo sólo puede durar si es responsable y solidario y si forma parte de políticas sociales y medioambientales, progresivas y territoriales en el entorno de la globalización, de una Sociedad – Mundo. Esta tesis fue escrita en dos etapas: antes y durante la pandemia del COVID19. Después de describir el estado de la literatura turística, con un enfoque particular en los aspectos filosóficos, antropológicos, sociales y ambientales de la investigación académica, institucional y profesional, el doctorante había pedido a más de 100 expertos turísticos, en 2019, que acordaran cómo podría ser el turismo después de 2025, 2035 y hasta 2050. Se han recibido muy pocas respuestas. Esta investigación tuvo que reanudarse durante la pandemia, en noviembre de 2020, con un cuestionario más escueto, gracias a la herramienta de opinión Likert. Esta vez, 77 profesores, profesionales, funcionarios territoriales y periodistas respondieron. Los resultados muestran un conservadurismo relativo de quienes trabajan en el turismo. Sin embargo, después de la pandemia, ha sido necesario introducir algunos cambios. Tres escenarios los explican, la primera tendencia conduce al desorden; la segunda demasiado centrada en el simple desarrollo sostenible en una economía ultra-liberal con más desigualdades, mientras que la tercera nos trae esperanza. Al elegir la economía circular y colaborativa con la aceleración de la digitalización del sector, se puede creer en un desarrollo sostenible y armonioso, en primer lugar, de los destinos locales, pero también, tomando precauciones y luchando contra el cambio climático, más allá en un espacio internacional. En cualquier caso, se requerirán más leyes, más regulación y más normas internacionales.

Le miracle de la croissance exceptionnelle du tourisme depuis la fin de la 2ème Guerre Mondiale est devenu mirage avec la COVID19. Faut-il croire à son éternelle résilience, ne voit-on pas déjà ses limites ? Cette thèse de doctorat émet l’hypothèse que le tourisme ne pourra durer que s’il est responsable et solidaire et s’il s’inscrit dans des politiques sociales et environnementales progressistes et territoriales dans le cadre de la mondialisation, celui d’une Société – Monde. Cette thèse fut écrite en deux temps : avant et pendant la pandémie. Après avoir décrit l’état de la littérature touristique, en se penchant plus particulièrement sur les aspects philosophiques, anthropologiques, sociaux et environnementaux des recherches académiques, institutionnelles et professionnelles, le doctorant avait demandé en 2019 à plus de cent experts du tourisme de se rassembler sur un consensus sur ce que pourrait être le tourisme après 2025, 2035 et à l’horizon 2050. Peu de réponses lui sont parvenues. Il a fallu reprendre cette enquête durant la pandémie en noviembre 2020 de manière plus légère grâce à l’outil d’opinions Likert. Cette fois-ci, 77 professeurs, professionnels, responsables territoriaux et journalistes ont répondu. Les résultats montrent un relatif conservatisme de ceux qui oeuvrent dans le tourisme. Pourtant après la pandémie, des changements auront lieu. Trois scénarios les expliquent, le premier tendanciel conduit à des désordres, le second trop axé sur le simple développement durable dans une économie ultralibérale à plus d’inégalités, le troisième est porteur d’espoirs. Grâce au choix de l’économie circulaire et collaborative et à l’accélération de la digitalisation du secteur, il peut permettre un développement durable et harmonieux, en premier lieu, des destinations de proximité, mais aussi, en prenant des précautions et en luttant contre le changement climatique, plus loin dans un espace international. Dans tous les cas, il faudra plus de lois, plus de réglementation, plus de normes et de standards internationaux.

The miracle of the exceptional growth of tourism since the end of the Second World War has become a mirage with the COVID19. Do we have to believe in his eternal resilience, do we not already see his limits? This doctoral dissertation hypothesizes that tourism can only last if it is responsible and supportive and if it is part of progressive and territorial social - environmental policies within globalization in the Society - World. This dissertation was written in two stages: before and during the pandemic. After describing the state of tourism literature, with a particular focus on the philosophical, anthropological, social and environmental aspects of academic, institutional and professional research, the PhD student had asked more than 100 tourism experts in 2019 to agree on what tourism could be after 2025, 2035 and by 2050. Few answers have come to him. This investigation had to be resumed during the pandemic in November 2020 in a lighter way thanks to the Likert opinion tool. This time, 77 professors, professionals, territorial officials, and journalists responded. The results show a relative conservatism of those who work in tourism. Yet after the pandemic, changes will take place. Three scenarios explain them, the first trend leads to disorder, the second too focused on simple sustainable development in an ultraliberal economy with more inequalities, the third brings hope. By choosing the circular and collaborative economy and accelerating the digitalization of the sector, it can enable sustainable and harmonious development, first of all, local destinations, but also, by taking precautions and combating climate change, further into an international space. In any case, more laws, more regulation, more standards, and more international standards will be required.