Constructions de l’étranger en figure du mal. Récits de voyages hispaniques à la fin du Moyen Age

Abstract

Lejos del ideal adamita del buen salvaje, los relatos de viajes (siglos XIV-XV) transmiten un florilegio de la propensión xenófoba a construir una imagen demoníaca del extranjero. De su estudio, destacaremos las constantes de una imaginación abundante a través de la cual el etnocentrismo forja la imagen de un enemigo que proporciona el contrapunto necesario a la identidad occidental. Finalmente, esta figura del extranjero maléfico proporciona un espacio para la reflexión sobre las normas sociales a partir de la narrativa de la inversión de valores y de comportamientos transgresores.

Far from the adamite ideal of the good savage, travel narratives (14th-15th centuries) provide a summary of the xenophobic propensity to construct a demonized image of the foreigner. From their study, we will highlight the constants of an abundant imagination, through wich ethnocentrism shapes the image of an enemy providing the necessary counterpoint to Western identity. Finally, this figure of the maleficient foreigner provides a space for reflection on social norms from the narrative of the reversal of values and transgressive behaviors.

Loin de l’idéal adamite du bon sauvage, les récits de voyages (14e-15e siècles) livrent un condensé de la propension xénophobe à construire une image diabolisée de l’étranger. A partir de leur étude, on soulignera les constantes d’un imaginaire foisonnant, où l’ethnocentrisme façonne l’image d’un ennemi fournissant le contrepoint nécessaire à l’identité occidentale. Au final, cette figure de l’étranger agent du mal fournit un espace de réflexion sur les normes sociales à partir de la mise en récit de l’inversion des valeurs et de comportements transgressifs.